Tête à tête avec les bêtes sauvages

D’après l’œuvre « La fissure, tête à tête avec des bêtes sauvages » de Gracia Morales et Juan Alberto Salvaterria : Dans quelle mesure une situation de crise peut-elle dévoiler les pensées et gestes les plus instinctifs et retors d’un individu ? Jusqu’où peut aller l’être humain ?
Tête à tête avec les bêtes sauvages est un huis clos dramatique qui plonge trois trentenaires, Lucie, Camille et Nico, dans des situations de tensions extrêmes, les amenant à dévoiler leurs parts d’ombre, à explorer et dépasser leurs propres limites.
Quand ces trois amis décident de passer le week-end à la campagne pour fuir le stress de la ville, ils n’imaginent pas ce qui les attend. L’ambiance, tout d’abord joyeuse, va peu à peu se dégrader, comme si en ce lieu coupé du monde se révélaient l’égoïsme et l’irresponsabilité qui sommeillaient en eux.

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary

Ceci est mon corps

Une femme regarde une poule, et elle la fait parler. Et de ce que lui dit la poule, la femme se met à revoir sa vie organique et physique ; à partir des révélations de la poule, la pensée de la femme s’enclenche. Elle veut nommer, trouver les mots justes pour décrire l’intérieur de son corps, son corps objectivé et exposé, tout au long de sa vie, au regard des autres – parents, médecins, hommes dans la rue – son corps qu’elle va se réapproprier, pour réinventer sa manière propre d’être à soi et au monde.

Inspirée par la pensée philosophique de Tristan Garcia, Claire Engel initie un cycle de recherches en quatre temps sur nos identités singulières et collectives au travers de nos croyances. Ceci est mon corps en est la 1re création.

Localisation :
Rue des Penitents

Rien ne va plus… mais tout ira mieux

Quoi de mieux pour célébrer Rabelais qu’un banquet ? Un banquet sous chapiteau en formule cabaret !

Didier Galas, spécialiste et passionné de l’auteur de Gargantua, nous embarque dans cette aventure hors norme. « Il s’agit de questionner l’œuvre de François Rabelais, auteur de la Renaissance (période de l’Histoire dont les similitudes avec notre époque sont nombreuses) et de répondre au passage, non sans humour, à quelques interrogations actuelles sur l’avenir. En dégustant un repas savoureux, nous allons prendre du recul sur le monde contemporain ; en suivant le fil de la pensée de Rabelais, nous nous amuserons de jeux de langages et de raisonnements mêlant humour, philosophie, et spiritualité. C’est par la modernité de cette parole poétique séditieuse que nous transformerons Rien ne va plus en Tout ira mieux. »

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Anciens Ateliers

Concert d’orchestre à cordes

Les grands élèves des classes d’instruments à cordes (violon, alto, violoncelle et contrebasse), issus de la Cité des Arts / Conservatoire de Montpellier et de l’Université Paul Valéry, se rassemblent pour vous proposer un programme riche et varié.

Ce concert sera placé sous la direction du violoniste et chef d’orchestre Perceval Gilles, également professeur de musique de chambre à la Cité des Arts.

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary

Nenna

La grand-mère de Morgane Audoin confectionne les msemens comme personne.

Avec NENNA (« mamie », en arabe algérien), la conteuse nous emmène dans sa quête : retrouver la recette idéale des msemens, galettes feuilletées à base de semoule que sa grand-mère lui prépare depuis l’enfance. Une recette, un savoir-faire qui a traversé le temps, les frontières, et l’exil. Sur la route : des traces, des grains, des noms, des dates… comme autant d’ingrédients d’un récit à reconstituer.

NENNA est le fruit d’une mémoire familiale qui s’est lentement tissée entre la France et l’Algérie, un témoignage fait de fragments d’histoires de guerre, d’indépendance et d’immigration. NENNA est une quête ancrée dans le présent : celui qui s’écrit ensemble, une poignée de semoule dans la main.

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Place des Héros

Grandes surfaces

Quand Baptiste Amann a découvert, à sa sortie, L’école du micro d’argent du groupe IAM, c’était en l’écoutant au casque audio sur l’une de ces bornes d’écoute que l’on trouvait alors dans les centres commerciaux. C’était à Avignon, en avril 1997. Il avait 11 ans. Cette expérience globale fut pour lui un choc esthétique et sensible considérable.

Grandes Surfaces part de cette expérience fondamentale et développe un monologue séquencé en 12 chapitres portant chacun le nom d’un des titres de l’album. Grandes Surfaces se présente comme une exploration des motifs de la superficialité, de la surface, doublée d’une tentative de réhabilitation de la culture « mainstream » dans le champ poétique et politique.

Grandes Surfaces est un aveu de faiblesse, une ode aux années 1990, l’expression de son désir sans cesse renouvelé de planter des graines dans du béton.

Localisation :
Domaine du Chapitre

GreenWalk

« Greenwashing », aberrations écologiques… peut-on encore démêler le vrai du faux, ne pas se laisser duper par le mirage d’une croissance vertueuse ? C’est avec une touche d’humour que Greenwalk nous embarque dans la visite d’un futur écoquartier idéal à Villeneuve-lès-Maguelone. Idéal, vraiment ? Savez-vous que la ville fait partie des communes menacées de submersion ? Avec la complicité d’un groupe d’habitant·es, la Cie En Transition crée une balade théâtralisée pour l’espace public où les protagonistes partageront leur vision d’un futur désirable !

Localisation :
Lieu communiqué à la réservation

Sale bête

« Il n’y a qu’un moyen pour préserver l’habitabilité sur Terre et les modes de subsistance de la vie humaine : fonder des alliances avec les non-humains. »

Baptiste Morizot Depuis quelques jours, dans les environs, il se dit que les animaux domestiques refusent les caresses. Un lémurien a été vu, sautillant en liberté dans les rues. Une pompe à essence a mystérieusement poussé dans la nuit. On dit même qu’elle chanterait son éco-anxiété.

Et si tout ça était le signe d’un changement à opérer ? Et si nous avions besoin d’une nouvelle légende pour demain ?

Sale Bête, ou comment un lémurien, une marionnettiste, un musicien et une pompe à essence nous invitent à affûter nos oreilles et élargir nos sens pour aller un peu plus joyeusement vers après-demain.

Localisation :
EHPAD Mathilde Laurent

Bœuf polyphonique

Un boeuf polyphonique dans la cour du P.R.A.H.D.A, scénographiée pour l’occasion par les stagiaires et formateur.ices de T.S.V.

Les musicien.nes de Barrut ont mené des ateliers de musique avec les habitants du P.R.A.H.D.A et d’autres habitant.es de la commune et d’ailleurs. Polyphonies traditionnelles revisitées, compositions inspirées… Venez découvrir l’univers de ces chanteuses et chanteurs venu·e·s des rives du nord de la Méditerranée et faire la fête tou·tes ensemble !

Buvette et petite restauration sur place assurées par l’association Alpha V avec les habitants du P.R.A.H.D.A.

Localisation :
P.R.A.H.D.A.

Polifonia

Trois chanteuses, quatre chanteurs et un percussionniste venus des rives nord de la Méditerranée qui sillonnent les routes, chœur battant.

Avec ses compositions originales imprégnées de la vigueur du chant populaire, Barrut exprime sa fièvre et sa révolte dans une musique sans cesse tendue au-dessus de la folie du monde.

De polyphonies traditionnelles en musiques actuelles, l’énergie et la douceur de Barrut cheminent dans cet interstice grisant, festif et subversif, de tous temps malmené et de tous temps investi : la poésie…

Localisation :
Anciens Ateliers

Leboncoin du feu

Tout a commencé dans un TGV qui conduisait Camille Daloz jusqu’à Montpellier. Son ordinateur s’est éteint. Plus de batterie. Pas de bouquin. Rien. Juste son téléphone entre les mains et…

Localisation :
Le Local, 93 Rue des Sports,
34750 Villeneuve-lès-Maguelone

iAROSS I | 1ère partie : Adélys

Adélys
Toujours vêtue de jaune, Adélys, contraste avec le gris de la ville. Elle écrit, compose et produit des chansons électro qui sont des rencontres avec l’urbain, l’eau et le corps. De la femme de ménage à l’araignée, les histoires de ses refrains donnent la voix au féminin et sont un appel au respect du vivant dans un monde à la dérive.
iAROSS
Cordes frottées, pincées, machines et synthés, iAROSS mélange les styles et les frontières. Du texte à la musique, la poésie tient une place de choix. Chant libre et rock, musiques douces ou révoltées, les chansons de iAROSS frappent à coups de guitares saturées, d’envolées de violoncelle et de textes puissants !

Localisation :
Théâtre Jérôme Savary