Environnement, économie, politique, société, le monde change et cela nous fait peur, il faut bien le dire. Que peut faire le théâtre là-dedans ?
Peut-être tout simplement nous réunir pour consoler nos peurs, s’interroger ensemble, accepter de se faire bousculer, en rire parfois, repérer nos constructions sociales, tenter de comprendre l’autre, faire un pas de côté, inventer. Déconstruire un peu nos certitudes pour reconstruire ensemble.
Nous irons rire de notre héritage médiatique et grimacer de notre héritage colonial,
Nous irons pleurer à Lampedusa au bord de l’Europe avec les plongeurs sauveteurs,
Nous irons douter avec ceux qui plaquent tout pour tenter de construire un monde meilleur,
Nous irons sonder nos peurs intimes perdu.es au milieu de la montagne,
Nous irons tenter d’écouter ce que les baleines et le monde aquatique ont à nous faire entendre,
Nous irons projeter un écoquartier (utopique ou dystopique ?) à Villeneuve,
Nous irons questionner les injonctions sociétales qui s’imposent au féminin,
Nous irons parler de l’amour et de la mort,
Nous irons nous attabler avec Rabelais pour nous demander si finalement le monde change tant que ça !
Nous irons au théâtre, dans les cafés, au centre de loisirs, au Prahda, aux anciens ateliers, au Domaine du Chapitre, au marché, dans les rues de la ville…
Nous, car cette saison est une œuvre collective avec Avis de chantier, le festival KOA, les nuits du chat, TSV, Alpha V, l’Atelline, Créature.s Créatrice.s, le C.E.N. Occitanie et bien d’autres… et surtout vous bien sûr !